Un homme d'affaires doit se rendre à l'étranger pour quelques jours.
> Il convoque le bon Saïd, son fidèle domestique, et lui explique la situation
> :
> - « Tu vois, je dois aller à l'étranger quelques jours. Fais bien attention
> à ce que tout se passe bien ici, et pour n'importe quel problème,
> appelle-moi. »
>
> - « Oui monsieur, toi pas faire de soucis ».
> Après quelques jours, l'homme d'affaires, n'ayant pas de nouvelles, appelle
> Saïd :
> - « Salut, Saïd, comment ça va ? '
> - « Tout très mal ! »
> - « Pourquoi ? Qu'est-ce qui s'est passé ? »
> - « Manche de la pelle cassé... »
> - « Mais Saïd, sacrebleu, tu m'as presque flanqué un infarctus Tu me dis que
> ça va mal, et ce n'est que le manche de la pelle qui est cassé !? »
>
> Mais, pris de remords, il pense que Saïd pourrait se froisser, et il cherche
> alors à adoucir le ton :
> - « Comment c'est arrivé ? »
> - « Oh rien, j'enterrais le chien... »
> - « Quoi ?! Mon chien, que j'aime comme un fils ?! Mais comment c'est arrivé
> ? »
> - « Tombé dans piscine ! »
> - « Mais Saïd, c'est un Terre-neuve, un chien qui nage ; comment a-t-il pu
> se noyer dans la piscine ? '
> - « Pas d'eau dans piscine, et lui tombé, mort... »
> - « Mais comment ça, il n'y avait pas d'eau dans la piscine ?! Mais puisque
> la semaine dernière on a fait le nettoyage et mis l'eau pour l'été ! »
>
> - « Oui mais l'eau prise par pompiers pour éteindre incendie ! »
> - « Incendie, mais quel incendie Saïd ? '
> - « La maison a pris feu ! »
> - « Ma maison ?! Mais comment ça s'est passé ? »
> - « Chapelle ardente de Madame Maman, une bougie près de tenture, tout
> brûlé. »
> - « Chapelle ardente, ma mère est morte ? Mais on a fêté l'autre jour ses 70
> ans, et elle était en pleine forme ! '
> - « Oui, mais hier nuit votre mère n'arrivait pas à dormir, alors allée
> demander aide à votre femme, mais l'a vue dans le lit avec votre meilleur
> ami, et elle morte d'infarctus ».
>
> - « Mais enfin Saïd, ma femme me trahit avec mon meilleur ami ? Saïd, je
> m'absente 4 jours et ma vie est foutue !... Il n'y a vraiment rien de
> positif ? »
>
> - « Si, si, patron ! Vous souvenir que l'autre semaine, vous faire test pour
> Sida ? »
> - « Oui. »
> - « Voilà... ça positif ! »
>