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Justice
22/03/2008 | 19:37 par S.C et I.B. 6 commentaires
Réagir Imprimer Envoyer à un ami Diminuer la taille des Textes Augmenter la taille des Textes Besançon : le procès de l'horreur
Kaled Zakaria devant la cour d'assises du Doubs
© France 3 Kaled Zakaria a été condamné à la prison à perpétuité avec une peine incompressible de 22 ans.
Les faits remontent à la nuit du 4 au 5 octobre 2004. Dans le quartier de la gare, le chemin de Pauline alors étudiante croise celui de Kaled Zakaria. L'agresseur va projeter la jeune femme dans un escalier urbain avant de la violer et de lui faire subir une nuit de violences. Au petit matin, Pauline est retrouvée. Elle est depuis paralysée.

Kaled Zakaria, ressortissant de Mayotte est âgé aujourd'hui de 22 ans. Il comparait devant la cour d'assises pour viols avec barbarie. Le procès a lieu à huis-clos à la demande de la victime. Kaled Zakaria est défendu par Maîtres Uzan et Bresson. La victime est défendue par un avocat parisien Maître Boizard, avocat de la partie civile.

Le drame avait bouleversé la capitale régionale en cet automne 2004. La victime avait été retrouvée au petit matin par une passante alertée par des gémissements. Pauline avait eu la moelle épinière sectionnée durant l'agression. Elle est restée paraplégique. Les avocats de Kaled Zakaria vont tenter de convaincre que l'agresseur ignorait la paralysie lorsqu'il a violé la jeune femme. Zakaria risque une peine de perpétuité.
Lors de ce second jour de procès, la cour d'Asisses devait entendre le témoignage de la victime ainsi que le rapport des experts. L'avocat de la défense soutient que Kaled Zakaria n'était pas conscient de commettre des actes de tortures et de barbarie. L'accusation a relevé les propos de l'expert neuro chirurgien; il a dressé un tableau effrayant des souffrances endurées par la victime au moment du viol alors qu'elle avait la colonne vertébrale brisée.
L'avocat général a requis la réclusion criminelle à perpétuité avec 22ans de peine incompressible. Ces réquisitions ont donc été suivies. La jeune victime a demandé à son avocat de dire aux jurés cette phrase qu'ils ne risquent pas d'oublier : "Dites leur qu'il a foutu ma vie en l'air".