La nouvelle Inquisition

samedi 12 janvier 2008

De la lutte contre les discriminations à la délation généralisée

Suite à une dénonciation, la HALDE vient de réprimander un annonceur qui proposait la location d’un logement à des fonctionnaires. Or, au vu de la législation actuelle, seuls les citoyens français ont accès à la fonction publique. Conclusion de la HALDE: l’annonceur est coupable de discrimination indirecte ! Fort bien, mais notre haute autorité devrait tirer toutes les conséquences de sa décision. Par exemple, certaines mutuelles destinées aux fonctionnaires deviennent aussi discriminatoires. De même, il faut alors ouvrir la fonction publique à tous les étrangers. Mieux encore, la possession d’une carte d’identité française représente une discrimination à l’égard de ceux qui n’en ont point. Il convient donc soit de supprimer notre nationalité soit de l’étendre à tous les résidents (1).

... la suite [ici]

... les fonctionnaires coupables de "discrimination structurelle" ! Juste retour de balancier ou l’arroseur arrosé.
Celà dit, je n’ai pu me retenir de "commettre" un commentaire sur le blog de G Pince. On attend la réponse ...

L’AGRIF pousse le « système » dans ses retranchements,
ou comment "retourner" la nouvelle religion d'état ...

Le procès de Jean-Paul Agon, directeur général de L’Oréal

Peut-on privilégier l’embauche des personnes appartenant aux « minorités visibles » – en clair, de faire de la « discrimination positive » comme l’avait ouvertement souhaité le candidat Sarkozy – sans tomber sous le coup de la loi ? Les poursuites de l’AGRIF (Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne) contre Jean-Paul Agon, patron de L’Oréal, visaient évidemment à démontrer que non. Quelle que soit l’issue du procès que nous connaîtrons le 16 juin prochain, l’AGRIF aura réussi à déstabiliser l’adversaire. A le pousser dans des retranchements où il se montre gêné aux entournures. L’audience, jeudi après-midi devant la XVIIe chambre correctionnelle, aura permis au moins de mettre en évidence l’hypocrisie du discours sur la « diversité ».

Me François Wagner – concis, percutant, incisif – avait choisi d’amorcer sa plaidoirie par une offensive contre cette hypocrisie, cette « langue de bois politico-médiatique » qui conduit un chef de grande entreprise à déclarer tranquillement que chez lui, lorsqu’on rencontre « un candidat qui a un prénom d’origine étrangère, il a plus de chance d’être recruté que celui qui porte un prénom français de souche » tout en sous-entendant que cela n’est jamais qu’une discrimination… vertueuse. Imaginez la proposition en sens inverse…

Mais le mot « discrimination » fait peur. Si bien que l’avocat de Jean-Paul Agon, Me Jean Veil (fils de Simone) (NDLR: comme par hasard ...) allait choisir une défense sous forme de fuite en avant. Le propos de son client n’était qu’une « maladresse », le « constat » d’une situation vraie l’année précédente pour une catégorie de recrutements ; il n’avait reconnu son soutien à la « discrimination positive » que « du bout des lèvres », l’idée de diversité ayant ainsi été « maladroitement résumée » par le journaliste en quête de mots qui frappent.

Pourtant, Jean-Paul Agon, dans son interview au Monde du 13 juillet dernier, avait reconnu le concept, l’acceptant « d’une certaine manière », ajoutant même : « Nous l’assumons. » « A partir du moment où, pour une catégorie de la population, il est plus difficile d’accéder à certains postes, il faut faire preuve de volontarisme. » Sa marche arrière à l’occasion du procès est intéressante et révélatrice. Elle a pour motif la peur d’être effectivement condamné pour un délit dont l’existence semble donc ne pas faire de doute…

Délit qu’il faut caractériser, en l’occurrence, par une « provocation » ou une « incitation à la discrimination ». Pour Me François Wagner, elle se prouvait facilement : à travers les mots « nous l’assumons », le « volontarisme ». L’avocat enfonça même le clou en notant qu’un responsable de L’Oréal venait récemment de prôner cette politique de la « diversité » devant un parterre de cadres de La Poste, engagés dans la même démarche (voir l’article en page 2 sur la discrimination positive). Me Veil s’est contenté de rétorquer que « non »…

Quant au procureur et à l’avocat du Monde, ils ont en quelques mots vidé la répression de la discrimination d’une partie de sa substance, en assurant que des propos aussi « calmes » que ceux de Jean-Paul Agon, qui ne suscitent aucune « hostilité » à l’égard d’un groupe donné (les « Souchiens » ?!), qui ne contiennent pas de « choc incitatif à l’action » ne sauraient relever de la provocation à la discrimination. Que va pouvoir faire la Halde, lorsqu’on se plaindra auprès d’elle de ne pas avoir été convoqué à un entretien d’embauche parce qu’on s’appelle Mouloud ou Abdoul, ou Pierre ou Jacques, parce qu’un directeur d’entreprise aura appelé à privilégier les uns, ou les autres ?

• AGRIF, 70, bd Saint-Germain, 75005 Paris.

JEANNE SMITS

source: Présent

A force de vouloir tendre des pièges, on arrive a se prendre dedans....

Une condamnation, même symbolique, serait du meilleur effet....
Mais, ne rêvons pas trop...

Zermikus a écrit:

A force de vouloir tendre des pièges, on arrive a se prendre dedans....

Une condamnation, même symbolique, serait du meilleur effet....
Mais, ne rêvons pas trop...

pas sûr. les temps changent, les mentalités aussi. le ras-le-bol commence à dire son nom.
de toute façon, espérons!

Vous avez raison Philiberte, l'espoir fait vivre...
D'ailleurs, ne caressè-je pas sur l'instant l'espoir contenu de m'envoyer un super apéro à l'heure du prochain angélus ?....
Ah certes oui...

Zermikus a écrit:

Vous avez raison Philiberte, l'espoir fait vivre...
D'ailleurs, ne caressè-je pas sur l'instant l'espoir contenu de m'envoyer un super apéro à l'heure du prochain angélus ?....
Ah certes oui...

alors, lààààààà!!! moi qui résiste à tout, sauf à la tentation, je ne vous suis pas!

[L’histoire de Laetitia] , le feuilleton de la bien-pensance, blogué par la gest’halde à l’adresse de vos minots skyrockés ... (Là encore il faut lire les commentaires d’i-ceux-ce )

À propos de piège, avez vous perçu celui que je concocte ? ...

Non !

Mais c'est normal, je vois de moins en moins bien....

Les joies du politiquement correct ...

On se souvient de cet épisode de l’office HLM de Melun, poursuivi pour discriminations supposées à l’égard de noirs (pardon d’origine sub-saharienne) et dont les candidatures avaient été récusées pour ce motif . L’office HLM en question arguant du fait qu’il avait du prendre cette décision pour respecter une autre législation de la pensée unique relative à la mixité sociale.

Cette fois c’est la SNCF qui se voit poursuivie pour ne pas avoir retenu la formation de certains de ses agents de conduite à celle des TGV en raison de leur âge (47 ans), jugeant (dans un premier temps et bien imprudemment) que l’investissement paraissait non rentable vu l’âge de départ à la retraite de ces agents (50 ans ...) !

Citation :

les conducteurs entendent réclamer plusieurs dizaines de milliers d'euros pour réparer leur mise à l'écart de cette formation. De ce fait, ils ont été privés des primes liées à la conduite d'un TGV et, en conséquence, d'une meilleure retraite

Laquelle SNCF comme toute entre prise bien-pensante a signé la Sainte charte de la diversité.

Quand les janissaires de la cinquième colonne s’avisent de définir (en lieu et place du peuple, ces manants à qui il convient d’apprendre les nouvelles bonnes manières) les "nouveaux curseurs de la liberté d’expression" ...

Citation :

« Non, ni Coluche, ni Desproges ne pourraient [aujourd’hui...] faire leurs sketches »

Pourquoi ? Parce que selon M° Richard Malka, M° Alain Jakubowicz, Bernard-Henri Levy, et Thierry Levy

Citation :

"les curseurs de la liberté d’expression ont changé"

A moins de le démolir, un "curseur" ne change pas !
Par contre, - et c'est là toute sa raison d'être - sa position change, il est d'ailleurs essentiellement conçu pour ça !

Malheureusement, notre époque n'ayant plus rien à faire du sens des mots, on en est arrivé à dire n'importe quoi....

Quant à modifier la place du curseur, pourquoi ne pas changer le curseur lui-même ? Ainsi le curseur liberté d'expression deviendrait compatibilité de cette même expression, compatibilité avec ce que vous savez évidemment ...
Quand au mot janissaire, il semble historiquement peu approprié aux intéressés vu leurs patronymes.

Malka, Jakubowicz, Levy & Levy ... tous muz notoires, cqfd.