Voici deux textes, l'un est l'original l'autre modifié.
Le texte original :
Le Conseil de la nation (Algérie), la deuxième chambre du Parlement, a adopté à une écrasante majorité une loi réglementant l'exercice religieux pour les non-musulmans : celle-ci prévoit des peines de 2 à 5 ans de prison et des amendes de 500.000 à 1 million de dinars (5000 à 10 000 euros) contre toute personne qui « incite, contraint ou utilise des moyens de séduction tendant à convertir un musulman à une autre religion (…) fabrique, entrepose, ou distribue des documents imprimés ou métrages audio-visuels ou tout autre support ou moyen, qui visent à ébranler la foi musulmane ». De même, ce texte interdit l'exercice d’un culte autre que musulman en « dehors des édifices prévus à cet effet et subordonne l'affectation des édifices pour l'exercice du culte à l'obtention d'une autorisation préalable ».
En revanche, l’Etat promet d’assurer « protection et soutien » aux « associations à caractère religieux constituées conformément aux lois et aux règlements régissant ce domaine ». Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a ainsi estimé, relate le quotidien El Watan, que ce texte vise à « perpétuer cette tradition de convivialité et de respect mutuels entre les fidèles des religions du Livre (sic), mais aussi à protéger l’Islam, religion de l’Etat.
Le texte modifié :
Le Conseil de la nation, un groupe de pression de la région de Québec, propose une loi réglementant l'exercice religieux pour les non chrétiens : celle-ci prévoit des peines de prison et des amendes contre toute personne qui « incite, contraint ou utilise des moyens de séduction tendant à convertir un chrétien à une autre religion et fabrique, entrepose, ou distribue des documents imprimés ou métrages audio-visuels ou tout autre support ou moyen, qui visent à ébranler la foi chrétienne ».
De même, ce texte interdit l'exercice d’un culte autre que chrétien en « dehors des édifices prévus à cet effet et subordonne l'affectation des édifices pour l'exercice du culte à l'obtention d'une autorisation préalable des municipalités et autres autorités gouvernementales ».
En revanche, il propose d’assurer « protection et soutien » aux « associations à caractère religieux constituées conformément aux lois et aux règlements régissant ce domaine et que ce texte vise à « perpétuer cette tradition de convivialité et de respect mutuels entre les fidèles des différentes religions.
Servez-vous de ces deux textes pour confondre ceux qui nous accusent d'intolérance.