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Dole : le chef des islamistes présumés était prof
Au lycée Jacques Duhamel de Dole, c'est la consternation : le chef des islamistes présumés y était prof depuis 2004
Le 13 novembre dernier, sept hommes étaient interpellés à Besançon et Pontarlier. Quarante huit heures plus tard, cinq d'entre eux étaient acheminés sur Paris pour y être mis en examen pour "appartenance à une association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste et infraction à la législation sur les armes".
Un chef d'inculpation impressionnant, mais pour l'heure sans aucun autre développement. Ces hommes représentaient-ils une quelconque menace ? On en doute à Dole où leur "chef présumé" était professeur de génie mécanique au Lycée Jacques Duhamel depuis 2004. Selon le proviseur, "c'est un professeur qui n'a jamais posé de problème au sein du Lycée". Pour ses proches, la stupeur le dispute au scepticisme...Affaire à suivre !
Reportage de Florence Petit et Richard Négri avec comme intervenant :
- Yannick Lucas, proviseur Lycée Jacques Duhamel
Cinq hommes déférés au Parquet de Paris
Le vendredi 16 novembre, cinq des 7 hommes arrêtés le 13 pour "association de malfaiteurs au service d'une entreprise terroriste" ont été déférés au Pazrquet de Paris.
Ces hommes dont quatre sont français d'origine bosniaque et le cinquième de nationalité algérienne étaient en garde à vue depuis mardi à la direction interrégionale de la police judiciaire de Dijon. Lors de leur interpellation à Besançon et Pontarlier, la section antiterroriste du Parquet de Paris a reçu l'appui de la police judiciaire de Dijon.
Le parquet de Paris a ouvert ce vendredi après-midi une information judiciaire à leur sujet pour "appartenance à une association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste" et "infractrion à la législation sur les armes".Les cinq hommes devaient être présentés à deux juges antiterroristes en vue de leur mise en examen. Le parquet de Paris doit requérir leur placement en détention.
Des hommes "progressivement radicalisés"
Ces personnes faisaient l'objet d'une surveillance car ils étaient en possession d'armes de calibre de guerre et ils s'entraînaient régulièrement en forêt. Mardi, sept hommes ont été interpellés sous le chef "d'associations de malfaiteurs en vue de la préparation d'une entreprise terroriste". Ces arrestations sont le fruit d'une enquête de deux ans des renseignements généraux de Besançon.
Lors des perquisitions, une Kalachnikov et dix armes de poing ont été retrouvées ainsi que des tenues de camouflage, des armes blanches et des documents intégristes ont été retrouvés à leurs domiciles de Besançon ou Pontarlier.
L'objet de cette enquête est notamment de savoir si ces hommes ont des connections avec l'islamisme radical.Deux des sept personnes en garde à vue ne devraient pas être présentées à la justice.