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 Le mur de Bruxelles.

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007/**

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Masculin Nombre de messages : 942
Localisation : Duché de BOURGOGNE
Secteur d'activité : Au service de sa Gracieuse Majesté
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MessageSujet: Le mur de Bruxelles.   Le mur de Bruxelles. Icon_minitimeMar 17 Juin 2008 - 0:25

Après celle des danois des néerlandais et des français, la dernière gifle irlandaise au constructivisme Européen traduit une nouvelle fois cette évidence: les peuples ne veulent pas en entendre parler.
Il serait grand temps de s’interroger sur les raisons de ce refus. Et l’une de ces raisons me parait celle-ci: cette construction s’est toujours faite sur le mensonge. Maastricht fut le premier traité européen qui ait donné lieu en France à referendum. Il fut alors approuvé par une majorité relative (1) de votants (et bien sûr ce referendum là ne fut pas remis en cause ...) Or Maastricht comportait déjà des abandons de souveraineté et surtout des orientations libérales que le président socialiste d’alors a soigneusement dissimulés. Cette première consultation a dés lors été entachée "d’illégitimité": nombreux sont ceux qui ayant alors répondu oui répondraient non aujourd’hui (2). Les Français n’ont pas la mémoire si courte que cela, d’autant que la suite des événements les a confortés dans l’idée que cette "Europe" se ferait sans eux et au besoin contre eux. Or l’Europe aurait mérité tout autre chose que l’évolution dramatiquement totalitaire à laquelle nous assistons aujourd’hui. Il eut suffit de dire la vérité, d’identifier les enjeux, et d’énoncer les objectifs. Par exemple de définir l’idée européenne sur 4 points fondamentaux:
- le premier d’entre eux, fondateur: voulons vous d’une Europe et si oui laquelle ?
- qu’est ce que le continent européen et donc quelles limites géographiques lui fixe-t-on ?
- doit elle fonctionner sur le mode du libre-échange ce qui suppose au préalable une harmonisation des règles fiscales et sociales des différents états qui composent ce "libre marché commun" ?
- quelle est enfin la place de cette Europe sur la scène mondiale ou plutôt mondialiste ? En effet cette dernière mouture du "village global", du grand Barnum de la libre circulation intégrale dérégulée, concept qui nous vient on ne sait d’où, rend caduque ipso facto l’idée même européenne puisqu’interdisant la notion même de frontières, donc de limites géographiques préétablies.

Cette dernière et ô combien délicate question conditionne probablement toutes les autres, et surtout son absence de formulation, la réponse se perdant inévitablement dans une nébulosité d’intérêts supranationaux non identifiés ... qui ont manifestement tout intérêt à le rester. On est d’ailleurs fondé comme le fait l’un d’entre nous à se poser cette question récurrente: à qui profite le crime ? Car il s’agit désormais clairement d’un crime.
- crime contre la démocratie, avec d’abord recours à de faux refendums qui ne sont en fait que des plébiscites puisqu’une seule réponse n’y est de fait possible. Et puisque la manoeuvre semble décidément par trop voyante, recours à une "démocrassie" indirecte qui depuis longtemps ne représente plus autre chose que ses arrières.
- crime contre les peuples et leur droit soit disant imprescriptible à disposer d’eux mêmes, ce droit étant désormais confisquée par une oligarchie auto-cooptée sans aucune légitimité.
Cette évolution totalitaire et la crispation croissante des oligarques européens devient plus que préoccupante. Ce dernier camouflet irlandais eut été l’occasion enfin inespérée de remettre à plat le projet européen. Au lieu de quoi les membres du politburo bruxellois, à l’instar de leurs ancêtres brejneviens tout aussi déconnectés du réel, semblent déterminés à poursuivre leur folle fuite en avant. Ils portent dés lors et devant l’histoire l’immense et seule responsabilité des événements qui précéderont l’inévitable et nécessaire chute de ce nouveau mur de Bruxelles. Avec le risque de voir ressurgir d’autres murs, pour ne pas dire murailles: à force de vouloir extirper de gré ou de force tout sentiment nationaliste, voire culturel, coupable de discrimination honteuse, ils finiront inévitablement par en favoriser la résurgence des formes les plus radicales.

(1) Avec une participation de 69,69 %, le « oui » l'a emporté avec 51,05 % des suffrages exprimés, mais sans atteindre toutefois la majorité des votants. À comparer avec les résultats beaucoup plus nets des suivants, mais qui ont eu l’outrecuidance impardonnable de répondre « non » ...

(2) On m’objectera que les électeurs d’alors n’avaient qu’à lire le traité en question. Ceux qui comme moi en ont gardé un exemplaire avaient déja pu en savourer le langage technocratique. Et la présentation édulcorée qui en avaient été faite par le pouvoir d’alors comme par les media était (déja) un modèle du genre. Surtout on ne présente par à approbation référendaire un "traité", mais on soumet un texte court avec des questions simples.
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philiberte

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Nombre de messages : 676
Date d'inscription : 22/03/2007

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MessageSujet: Re: Le mur de Bruxelles.   Le mur de Bruxelles. Icon_minitimeMar 17 Juin 2008 - 20:36

(2) On m’objectera que les électeurs d’alors n’avaient qu’à lire le traité en question. Ceux qui comme moi en ont gardé un exemplaire avaient déja pu en savourer le langage technocratique. Et la présentation édulcorée qui en avaient été faite par le pouvoir d’alors comme par les media était (déja) un modèle du genre. Surtout on ne présente par à approbation référendaire un "traité", mais on soumet un texte court avec des questions simples.

c'est la question que j'ai posée sur le blog d'Ivan Rioufol:

philiberte a dit :
à Cyprien :
"les Peuple ne comprennent rien à 50 pages de traité que pour comprendre il faut avoir un certain niveau de droit!
16 juin 2008 18h36"


il serait si simple de le rendre compréhensible, ce traité, avec des mots accessibles à tous, que je me demande: n'est-ce pas pour nous faire avaler des couleuvres que ce traité est aussi hermétique? et dans ce cas, voter non est un réflexe de survie.


16 juin 2008 22h39
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2008/06/comment-reconcilier-leurope-et-1.html#comments
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