Cas pratique

La fessée est-elle dangereuse pour la santé physique et morale de l' enfant ?
Quels bienfaits espérés peuvent la justifier ?
La révolution bleue doit-elle dépénaliser la fessée ?

1. Châtiments corporels infligés à de très jeunes enfants
- Il est déconseillé et dommageable de frapper un enfant de moins de deux ans. Chez les très jeunes enfants, même une légère fessée est inutile et elle peut affecter le sentiment de sécurité et l’estime de soi de l’enfant, des éléments essentiels à un climat sain pour éduquer un enfant. Un enfant âgé de moins de deux ans ne comprendra pas pourquoi on le frappe. [Des tenants des sciences sociales ont accepté la définition suivante de la fessée : « une ou deux légères claques de la main ouverte sur les fesses ou les extrémités, ce qui ne cause pas de dommages corporels. »

2. Châtiments corporels infligés à des adolescents
- Ils sont inefficaces et peut-être nuisibles. On s’entend sur l’idée que les châtiments corporels infligés à des adolescents atteignent leur but seulement à court terme et risquent de causer un sentiment d’ostracisme ainsi que de l’agressivité ou un comportement antisocial.

3. Utilisation d'objets pour infliger des châtiments
- Les châtiments corporels à l’aide de ceintures, de règles, etc., pourraient être dommageables autant au plan physique qu’au plan émotionnel et ne devraient pas être tolérés.

4. Une gifle ou un coup à la tête
- On ne devrait jamais gifler ou donner un coup à la tête d’un enfant.

5. Blessure
- Les châtiments corporels qui causent des blessures constituent un acte de violence à l’endroit des enfants.

6. Recours à la fessée pour correction
- Aucun expert ne va jusqu’à défendre ou recommander la fessée, ou toute autre forme de châtiments corporels pour punir un enfant. Ils conviennent que d’autres façons de punir un enfant, tel lui retirer des privilèges ou lui demander de sortir de la pièce où il se trouve, etc., sont tout aussi efficaces, la plupart du temps.

7. Aucune preuve des bienfaits de la fessée
- Les experts s'entendent généralement sur le fait que, selon les études, la fessée aurait seulement un effet bénéfique à court terme.

8. « L’isolement », une excellente solution de rechange à la fessée
- Les experts appuient la méthode de « l’isolement » en tant que méthode efficace et appropriée pour punir un enfant. La méthode de « l’isolement » consiste à asseoir un enfant sur une chaise ou à l’envoyer dans une pièce (parfois en utilisant une force raisonnable) et lui demander d’y rester pendant un certain temps jusqu’à ce qu’il se calme.

9. La fessée ne constitue pas une forme de violence
- La plupart des professionnels qui ont été appelés à la barre conviennent que la fessée, telle que définie précédemment, ne constitue pas une forme de violence à l’endroit des enfants.

10. Seuls les châtiments abusifs devraient être considérés comme criminels.

Bienfaits de la fessée chez l' adulte

Tout d'abord, la fessée ne doit pas être un moyen de rétorsion ( se venger) ni même de pression (obtenir quelque chose par la contrainte). Entre adultes libres, chaque partenaire doit pouvoir à tout moment dire "non", "stop" ou "pouce"; sans que l'autre se sente trahi ou bafoué. Ceci est valable même au sein d'un couple stable admettant un certain "ordre" ( c'est à dire différenciation sexuelle des rôles, droits et devoirs).

j'ai eu des coups de martinets quand j'étais petite. je n'en suis pas morte. ils ont été inefficaces car appliqués mal à propos.
une petite tape sur les mains d'un enfant qui n'arrête pas ce qu'il est en train de faire ( ennuyer le chat, par exemple) l'aide à comprendre.

il y a des enfants qui poussent à bout, jusqu'à ce qu'ils prennent une bonne fessée. ce sont en général des enfants en manque d'amour, et qui ont besoin d'un contact physique. il n'en ont pas d'affectueux, ils en cherchent un brutal...
toute une étude à faire.

quant aux fessées entre adultes... c'est une perversion. rien à voir.

Une perversion répandue et qui s' étale dans la presse:

France-Soir: Pensez-vous que la femme d' aujourd' hui soit suffisamment soumise à l' homme ?

Sophie Marceau: Pas assez. L' accepter est une forme de sagesse. Encore faut-il trouver l' homme qui donne envie de l' être !

France-Soir: L' autorité doit-elle être égale dans le couple ?

Sophie Marceau: Deux autorités qui s' affrontent génèrent la mésentente. Il ne peut y avoir deux étoiles qui brillent sous le même toit. Etre docile est une vertue féminine, pourquoi la réfuter ? Le rôle de la femme est d' être effacée sans pour cela rejeter toute personnalité. De toute facçon, se laisser guider est très reposant.

Alors, pour vous, son cas ne relève-t' il pas de la psychiatrie ?
Ou alors, intox volontaire pour faire admettre lentement à la société française les préceptes de la chari' a et rendre leur application prochaine moins douloureuse pour les femmes ?
http://ladocilite.site.voila.fr/page1.html

Problème de santé ou subversion ?

Note de la modération: La filiation avec le sujet d'origine était assez tordue, c'est le moins que l'on puisse dire, mais le présent sujet n'étant pas inintéressant a été "retopiqué"

Chokrane, merci,
Tordu ? Trois garnements venant de se prendre une fessée sur le fil Santé, il m' a paru approprié d' étudier les bienfaits et les dangers de la chose, vu sous l' angle de la RB bien entendu.

Je ne vois pas du tout, mais vraiment pas du tout, ce que vient faire la RB sur ce fil de la fessée !??

Au fait, quand est-ce qu'on ne verra plus que les yeux de Sophie Ma'arceau ?

mais moi, une femme, je la trouve agréable à regarder. mais elle me déçoit beaucoup si elle a vraiment tenu ces propos...

Mourad a écrit:

Chokrane, merci,
Tordu ? Trois garnements venant de se prendre une fessée sur le fil Santé, il m' a paru approprié d' étudier les bienfaits et les dangers de la chose, vu sous l' angle de la RB bien entendu.

Plus que de longs discours en la matière, l’application de techniques de modération effectivement acquises dans les camps de rééducation de la RB vous auront-elles au moins montré l’heureuse pertinence d’une fessée administrée à bon escient, sans esprit de revanche aucun et dans un seul but pédagogique.

Hihihi ! Même pas mal...

moi non plus!!!

Bon, je vais pouvoir prendre un peu de vacances...

Ne vous éloignez pas trop tout de même, que l' on puisse vous "bipper" si le besoin s' en fait sentir

Sur le fait de ma présence, elle ne me semble pas vraiment indispensable pour le moment, les gens qui restent font, dans l'ensemble, dans le raisonnable !

Petite fable à placer dans les programmes scolaires

LA GUEPE ET L'ABEILLE

Pour faire du sous bois un havre de bonheur,

La lavande et le thym mélangeaient leurs odeurs.

Abeilles fredonnaient en butinant les fleurs...

La ruche regorgeait de rayons de soleil

De gelée et de cire, de pollen et de miel.



Dame Guêpe voulut se mêler au festin.

Après avoir trompé l’attention des gardiens,

Furtivement, dans la ruche, s’introduisit.

Elle appela sa sœur, et bientôt sa cousine

La sœur de sa cousine, puis toutes leurs voisines.

Si bien qu’en un moment la ruche en fut remplie.

Elles mangeaient tout le miel qu’abeilles fabriquaient

Ne faisaient jamais rien, et pour passer le temps

Alvéoles cassaient. Abeille protesta.

Guêpes manifestèrent et firent maints boucans.

Le conseil des bourdons alors se rassembla,

Démocratiquement, Abeille fut mandée.

« Pourquoi dois-je abriter des insectes étrangers ? »

Ruisselant de social, Sieur Bourdon s’indigna :

« Comment osez traiter nos parents de parias !

Le tort vous en revient, si Guêpe est venimeuse

Car vous n’avez pas su comment l’assimiler.

Il faut la respecter afin qu’elle soit heureuse ;

Elle aime caillasser, laissez la caillasser ;

Elle aime fracasser, laissez la fracasser ;

Elle aime saccager, laissez la saccager ;

Laissez-la exprimer sa personnalité. »

Plus Guêpe dévastait, plus de miel elle avait ;

Plus elle démolissait, et plus on la comblait.

Et Abeille jobarde, toujours plus travaillait.



Guêpes proliféraient, abeilles s’étiolèrent ;

On appliqua les lois de la démocratie,

Qui donnent aux plus nombreux le droit de tyrannie.

Guêpes étant plus nombreuses, les abeilles, chassèrent.

Au bout de quelques mois, de miel il n’était plus.

Le dénuement régna, la disette accourut,

Ruche périclita, malheur se répandit,

Il n’y eu bientôt plus que détresse et chienlit.



Poignez vilain, il vous oindra;

Oignez vilain, il vous poindra.


Par El Zorro, Mercredi 28/11/2007 à 00:30